Cursus Universitaire
C’est pas une blague. Ils reviennent.
10 ans après avoir laissé les fans en sueur se taper une sévère gueule de bois.
10 ans et pourtant le souvenir des Svinkels reste bien vivant dans les coeurs
et les foies.
3 MC’s et 1 DJ, comme les Beastie Boys et Mix Master Mike, comme par hasard.
Nikus Pokus, beatmaker attitré du groupe, Mr Xavier, Gérard Baste et Dj Pone,
le line up légendaire ayant retourné salles et festivals tout au long des années 2000.
Grande scène des Eurockéennes, Vieilles Charrues, Zénith de Paris avec la fleur
de la Freeparty, petits bars et gros bazar.
Svinkels, c’est le coup de pied dans la fourmilière du rap hexagonal, les rappeurs les plus Rock n’ Roll de France , comme si Lemmy et Ol’ Dirty Bastard s’envoyaient
des Jack en se montrant quelques Snaps bien salaces.
Avec le respect des anciens comme des plus jeunes, les Svink ont toujours eu une place à part dans le paysage musical…
Les 3 compères se rencontrent au milieu des années 90, et concrétisent assez vite leur amour du rap américain dans un premier EP, « Juste Fais La », réalisé par Guts en 1997.
Ils proposent alors la recette qui fera leur succès, des lyrics crados mais bourrés de jeux de mots, sur des sons festifs, percutants et pertinents.
Un premier album culte, « Tapis Rouge », sort en 1999, porté par le tube d’une génération, le toujours vivace « Réveille le Punk ».
En 2003 , c’est un second opus aussi riche que foutraque, le bien nommé
« Bons pour l’Asile » , qui va les catapulter dans les hautes sphères et faire d’eux
les fers de lance du Rap Alternatif.
Et enfin « Dirty Centre » vient boucler en fanfare la trilogie en 2007, dans un grand hommage aux groupes qui les ont influencés, orchestré par Dr Krunkenstein aka Ludovic Bource ( Compère de toujours ayant composé un paquet de tubes du groupe dont Céreal Killer, Le Svink c’est Chic ou Happy Hour, et surtout ayant ramassé
César et Oscar pour la B.O. de The Artist ! ).
Ajoutez à ça la présence du champion des platines DJ Pone, qui s’il n’a pour l’instant jamais produit de titres pour le groupe, a grandement aidé à son rayonnement
avec son taf sur les lives et la compile « Dj Pone réveille le Svink ! ».
Et puis soudain, l’aventure s’arrête… Ça use d’être un Svinkels.
Mais après des projets dans tous les sens comme l’album collectif QHuit Gran Bang, le supergroupe Klub des 7 auquel participera Gérard Baste et les envies de disques solo,
il fallait bien que "ça recommence » ...
Le retour du Svink, depuis déjà 2 ans de tournée exceptionnelle, c’est le rendez vous immanquable pour tous les amoureux du Rock, du Rap, du Punk et du Hip Hop.
Et cette réunion au sommet se concrétise par le 4eme vrai album studio
du groupe : le très attendu « Rechute » sorti à le rentrée 2021.
Attention les Bad Boys du Cap d’Agde nous ont lâché un missile.
Une collection de bangers taillés pour la scène où ils renouent avec leurs origines, celles du rap new-yorkais et californien des 90’s, tout en les modernisant, s’inscrivant dans les tendances les plus actuelles et flirtant même parfois avec le Reggae !
À l’image du tonitruant premier single « Mon Spot » où un gros refrain Dancehall vient percuter les sirènes d’un beat qui tape pile entre East et West Coast.
Les gars aiment cette musique et savent toujours aussi bien se l’approprier,
se montrant aussi parfois plus personnels qu’à l’accoutumée, dans des textes toujours au cordeau...
Svinkels, c’est 25 ans de carrière pour le come-back le plus Fat de l’année !
C’est pas pour le pognon. C’est pour l’Histoire.
Et puis boire des coups un peu quand même.